Description
Enfilade design inspirée du style années 50, l’Enfilade Mayet est un mariage zen de bois et de métal. Deux vastes plateaux (2m50 de long) plaqués de chêne véritable encadrent trois alcôves de métal noir mat. Les pieds en métal noir mat soudé et poli à la main font echo aux trois compartiments de métal. Ses vastes surfaces accueillent livres, objets déco ou encore matériel Hi-FI. Cette enfilade en bois et métal se distingue par la beauté de ses matières et la finesse de sa fabrication. Son piétement discret en métal noir donne un aspect japonisant à cette enfilade au design vintage, accentuant sa légèreté visuelle. De plus, avec son design épuré, l’enfilade design en bois et métal Mayet se marie parfaitement avec les autres éléments de la Gamme Mayet: la Cave à liqueurs Mayet, le Fauteuil de bureau Mayet ou encore le Bar Mayet.
Matières: une enfilade en bois et métal
Piétement et caissons en acier étiré à froid, soudé et poli à la main puis revêtu d’une finition noir mat. Plateaux en contreplaqué de hêtre, plaqués sur toutes les faces de chêne véritable, puis revêtus d’un vernis à l’eau extra mat.
Dimensions: Longueur 250cm x Hauteur 50cm x Profondeur 41cm
Assemblage: 15 minutes.
Délais de fabrication: 8 semaines.
Fabriqué dans l’Union Européenne.
Livraison incluse pour la France!
La Gamme Mayet
Par son design épuré et ses proportions, l’enfilade Mayet se marie parfaitement avec les autres éléments de la Gamme Mayet: la Table de Chevet Mayet, la Table Mayet, le Bar Mayet ou encore le Fauteuil Mayet. La Gamme Mayet se caractérise par une unité formelle et un design épuré. Elle regroupe une dizaine de meubles différents: des rangements, des tables et des assies.
De l’idée au produit, l’histoire d’un design
Par Alexandre de Rouvray
“Une enfilade constitue en quelque sorte la pièce maîtresse d’un salon, le meuble autour duquel tout s’organise. En effet, c’est une pièce plus imposante qu’une table basse, plus visible, et qui de ce fait communique son style à l’ensemble du salon. Ce meuble, un peu oublié dans les années 90 et 2000, fait son grand retour depuis que le modernisme et le mobilier vintage sont de nouveau à la mode. C’est un rangement noble, qui ne se cache pas, le contraire du placard intégré dans un mur, invisible et honteux. Pour être à la hauteur de cette fonction distinctive, l’enfilade design doit avant tout charmer par la qualité de ses matières. Ainsi cette enfilade en bois et métal révèle tout son caractère: les vastes surfaces plaquées de chêne, les détails précieux en métal noir mat. Le jeu des pleins et des vides, aux proportions géométriques soigneusement répétées, rythme visuellement ce poème de bois et de métal. Les pieds épurés accentueunt l’impression de légèreté, les plateaux semblent flotter dans l’espace, simplement ancrés au sol par ces minces bandes de métal.”
Une enfilade design années 50
Le design de cette Enfilade Mayet s’inspire des grands maîtres du modernisme des années 50. Charlotte Perriand, Jean Prouvé, Pierre Chareau ou encore Jean-Michel Frank et Le Corbusier. Ainsi c’est une enfilade design épuré, minimaliste, qui utilise le moins de matière possible et privilégie le fonctionnalisme. En effet, selon l’adage du Bauhaus, la forme d’un objet doit être au service de sa fonction, et tout ornement non nécessaire doit être rejeté. Comme le dit si bien Dieter Rams, “less is more”: avec moins on obtient plus.
De plus, l’expressivité, le charme du produit doivent venir de la richesse de ses matières et finitions, plutôt que d’une forme gratuite. C’est ce que Jean-Michel Frank appelait le “luxe pauvre”: le luxe de la matière contrastant avec l’épure de la forme. Ou pour le dire autrement, l’expressivité de la matière mise en valeur par la discretion de la forme. Enfin, cette enfilade design vintage tient également son inspiration du travail du scuplteur minimaliste américain Donal Judd. Ses formes épurées en lévitation, notamment sa sculpture Untitled 1967 (stacks), constituent un point de départ esthétique dans le design de ce buffet épuré. Ainsi le travail du designer Alex de Rouvray s’inscrit dans le courant moderniste du 20ème siècle.
Le Modernisme
Avec l’avènement des nouvelles méthodes de production industrielle, naît au début du 20ème siècle un nouveau métier, le design, et une nouvelle philosophie de la forme: le modernisme. La forme doit être au service de la fonction, “form follows function”. Le monde industriel, à l’image du monde animal, doit éliminer le superflu: les objets seront dépourvus d’ornement, n’utilisant que le minimum de matière, le “juste nécessaire”. Cette approche du design comme art de l’épure a été bien résumée par Ludwig Mies van der Rohe: “less is more”. En enlevant le surperflu, on procure une satisfaction à la fois émotionelle et rationelle à l’observateur: le plaisir d’une forme simple, et la démonstration d’une équation résolue. Car épurer requiert, de la part du designer, une compréhension intime de la structure essentielle de l’objet: quels élément sont indispensables, quelles épaisseurs peuvent être réduites, quelles pièces peuvent être simplifiées ou élmiminées. Le modernisme ne saurait être perçu cependant comme une approche austère, car une véritable sensualité peut naître lorsqu’au minimalisme de la forme on ajoute l’expressivité d’une belle matière. La chaleur du bois, l’éclat du verre, l’élégance et la force de l’acier sont les vecteurs d’une émotion esthétique puissante.
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